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Les eaux et les fontaines


C'est aux eaux thermales que la Ville d'Aix doit une grande partie de sa réputation.
L'abondance des eaux chaudes ou froides, déjà célèbres au temps des Romains pour leurs vertus bienfaisantes sur la fécondité des femmes, détermina Caïus Sextius Calvinus à établir en ces lieux, les légions romaines qu'il commandait. Ce général, de même que Marius, César et Auguste, tout en embellissant la Ville, apporta aux thermes des soins particuliers. Détruits par les Sarrasins en 737, ainsi d'ailleurs que tout le reste de la Ville, ces derniers ne furent rétablis qu'après la réedification de la Ville. Les comtes de Provence, qui faisaient grand cas des eaux d'Aix et des vertus thérapeutiques qu'on leur attribuait alors sur la guérison du goître et des écrouelles (abcès ganglionnaires que le roi de France, le jour du sacre était censé guérir par attouchement) contribuèrent à les faire apprécier.Une des principales sources d'eau chaude était celle dite des "étuves", derrière le couvent des observantins, dont les bains, étuves et lavoirs attiraient une affluence considérable. La source des Bagniers était plus fréquentée encore, si l'on en croit les chroniques romaines, mais semblait avoir perdu une grande partie de ses vertus en 1628. C'est elle qui servit finalement à alimenter la fontaine d'eau chaude ornant le cours Mirabeau.

C'est à la même époque, que la ville racheta les bains sur l'intervention des médecins et qu'elle construisit au début du XIIIe, l'établissement thermal actuel, sur les fondements d'une ancienne maison romaine.Aix fut classée station thermale en 1913 et confia l'exploitation de ses eaux, huit ans plus tard, à la Société des Thermes (1921).

Des analyses officielles ont permis d'établir la qualité des eaux et leurs indications. Classées dans la catégorie des eaux bicarbonatées calciques ou alcalines faibles, elles sont utilisées en boisson ou en bains pour soigner, entre autres, les troubles du système nerveux et ceux de la circulation du sang. Uniques vestiges de la station thermale romaine, une baignoire de marbre et l'ex-voto de Pompeia Antiopa attestent de la bienfaisance des eaux d'Aix.

Aix-en-Provence compte 23 fontaines auxquelles elle doit, sa réputation de plus jolie ville de France.


Fontaine de la place d'Albertas

La fontaine de la place d'Albertas fut construite au milieu d'une place du XVIIIe, en 1912. Elle présente un bassin circulaire bordé de ferronneries qui recueille l'eau retombant d'une vasque elle-même supportée par un piédestal sculpté de feuilles, de guirlandes et de rosaces.


Fontaine d'Argent

La ravissante fontaine de l'ancienne rue des jardins à l'angle de la rue de la Mule noire est dûe à l'architecte Vallon et porte le nom de fontaine d'Argent sans doute en raison du coût élevé de sa réalisation. L'eau sort par la bouche de deux personnages joufflus délicatement ciselés par Chastel.


Fontaine de la place des Augustins

Edifiée en 1620, la fontaine de la place des Augustins fut transformée en lavoir public en 1786. Reconstruite en 1820, on lui mit une colonne romaine, provenant d'un sanctuaire dédié à une famille patricienne.


Fontaine rue des Bagniers

La rue des Bagniers : offre une fraîche fontaine construite en 1685 qui fut adossée à un mur un siècle plus tard. On a récemment placé un médaillon de Cézanne, d'après Renoir, entouré de fruits et de fleurs.


Fontaine de la place Bellegarde

La fontaine de la place Bellegarde reçoit l'eau par quatre canons au dessus desquels le buste de Granet a été érigé en 1852, en remerciement de la riche donation faite par le célèbre peintre à sa ville natale.


Fontaine des deux canons

La fontaine des deux canons à l'angle des rues Mignet et Boulegon, fut édifiée en 1532. Elle était ornée, à l'origine, d'une frise et de têtes sculptées qui furent remplacées par deux canons.


Fontaine Espeluque

La fontaine Espeluque : au centre du bourg Saint-Sauveur, sur l'ancienne place de l'Archevêché, est adossée au mur romain méridional de la cathédrale et date de 1618. Elle fut à plusieurs reprises, changée de place et doit son nom à ses eaux qui proviennent d'une source appartenant à un certain Espeluca. Celui-ci légua ses biens au chapitre et laissa aux moines la jouissance de la source. Deux pilastres soutiennent un entablement orné en son centre d'un médaillon à l'effigie de l'historien Marcel Provence, mort en 1952. On distingue encore des vestiges de mascarons figurant des têtes d'hommes, rongés par le temps.


Fontaine des Fontêtes

La place des Fontêtes : à l'intersection des rues Mérindol et des Cardeurs, se trouvait un puits qui fut remplacé en 1715 par la fontaine actuelle. Au milieu du bassin circulaire s'élève une courte colonne sculptée de petits arcs et surmonté d'un angelot. Chaque face de cette colonne porte un mascaron à tête de lion et deux autres têtes d'angelots entourées d'un motif floral.


Fontaine de l'Hôtel de Ville

En 1756, la municipalité décida d'embellir d'une fontaine la place de l'Hôtel de Ville qui venait d'être achevée. Au centre d'un bassin de forme polygonale on éleva une colonne antique en granit découverte au cours de fouilles entreprises derrière l'hopital St-Jacques. Chastel sculpta un chapiteau ainsi que des mascarons à têtes d'hommes barbus.


Fontaine de la place des prêcheurs

C'est en 1758 que fut bâtie cette fontaine monumentale composée d'une vasque à seize pans au dessus de laquelle s'élance un obélisque surmonté d'une sphère. Chastel sculpta l'obélisque, le fit reposer sur 4 lions et orna la sphère d'un aigle prêt à l'envol. Sur les quatre faces du socle, des médaillons portent les éffigies du proconsul Sextius Calvinus de Charles III (dernier comte souverain de Provence) de Louis XV (sous le règne duquel la fontaine fut édifiée) et de Louis XVIII (dernier comte titulaire de Provence).


Fontaine des 4 dauphins

Située au coeur du quartier Mazarin, au centre d'une place dont elle complète merveilleusement l'harmonie, cette fontaine fut achevée en 1667 et on lui donna d'abord le nom de St Michel en l'honneur du Cardinal. 4 dauphins à gueules grimaçantes crachant de l'eau, soutiennent un petit obélisque dont le sommet fut orné successivement par une fleur de Lys, une croix de Malte et une pomme de pin.


Fontaine de la place des Tanneurs

Edifiée en 1761, elle fut reconstruite en 1862. Au centre d'un bassin polygonal s'élève un beau piédestal orné de mascarons à têtes de lion et une urne de Chastel. Cette urne surmonte un vase décoré d'angelots soutenu par des griffons à becs ouverts.


Fontaine des trois ormeaux

Elle fut construite en 1632 sur l'emplacement d'un ancien puits. L'eau jaillit de 4 canons dans un bassin octogonal au dessus duquel on peut voir une lourde colonne décorée de motifs de fleurs et de fruits.


Fontaine St-Louis

Face au cours des Arts et Métiers, elle date de 1843. Ornée d'un buste de St-Louis et d'une colonne romaine, elle présente un piédestal à mascarons et un écusson de la Ville d'Aix entouré de feuillages.


Fontaine Pascal

Située en haut du Cours Sextius, elle fut offerte à la ville en 1922 par l'industriel Pascal qui lui laissa son nom. Les Aixois viennent nombreux y chercher l'eau thermale coulant d'une vasque décorée de volutes (enroulement sculpté en spirale ou en hélice) dans le grand bassin.


Fontaine Villeverte

Située au bas du Cours Sextius, elle date de 1683 et fut sculptée par Escursau, le vase qui la surmonte date de 1848.


Fontaine du Roi René

Sculptée par David sur des dessins de Revoil, elle fut commencée en 1819 et inaugurée en 1923 en présence de la duchesse d'Angoulème. Le roi René tenant d'une main son sceptre et de l'autre le raisin muscat qu'il introduisit en Provence, porte la couronne des comtes de Provence. A ses pieds, une palette et des livres rappellent qu'il fut le protecteur des Arts, des Sciences et des Lettres.


Fontaine d'eau chaude

La Fontaine d'eau chaude à la hauteur de la rue Clémenceau fut construite en 1667, puis transformée en 1734. L'eau de la rue des Bagniers, et coule à la température de 18°. Cette fontaine tire son charme bien particulier du ruissellement de ses eaux sur un énorme rocher moussu qui se dresse au centre d'un bassin de forme légèrement quadrilobée.


Fontaine des neuf canons

C'était autrefois un abreuvoir pour les troupeaux venus d'Arles en transhumance, ce qui explique la présence d'une margelle aussi basse. Cette fontaine se trouve sur le Cours Mirabeau.


Fontaine de la Rotonde

Fontaine de la Rotonde enfin, située au centre de la place dans laquelle aboutit le Cours, se trouve placée au carrefour de diverses avenues. Alimentée par les eaux du Verdon, elle fut édifiée en 1860 sur les dessins de M de Tournadre, ingénieur des ponts et chaussées. Un vaste bassin circulaire de trente deux mètres de diamètre est décoré de lions, de cygnes et de dauphins chevauchés par des anges. Au centre un piédestal supporte une vasque de fonte sur laquelle on reconnait les statues de la Justice (sculptée par Ramus) tournée vers le Cours Mirabeau, du Commerce et de l'Agriculture (sculptée par Chabaud) tournée vers la route de Marseille, et des Arts (sculptée par Ferrat) tournée vers la route d'Avignon. La hauteur totale de l'édifice est d'environ 12 mètres.

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